lundi 17 janvier 2011

Un homme - Thomas Edison

Eclairant le monde

Les premières personnes qui nous viennent à l’esprit quand on évoque les Etats-Unis d’Amériques sont ses pères fondateurs tels Washington, Jefferson, Adams (dont la famille est réputée) ou encore des personnalités telles Franklin, Lincoln, Roosevelt, Kennedy ou Luther King. Ils ont tous beaucoup influencé leur pays ainsi que le monde dans son ensemble mais l’icône qui pourrait le plus représenter ce pays n’est autre qu’un inventeur féroce, un certain Thomas Edison.

En 1847 à Milan dans l’Ohio, Samuel Edison (brocanteur canadien d’origine néerlandaise) et Nancy Edison (institutrice canadienne d’origine écossaise) donnent le jour à Thomas Alva Edison, leur septième et dernier enfant. En 1953, cette famille de classe moyenne s’exile dans le Michigan, à Port Huron, là ou le petit Thomas fait ses premières classes. Son professeur le considérant comme un hyperactif trop curieux et envahissant, sa mère décide dorénavant de lui faire cours elle-même. Autodidacte et extrêmement curieux, il dévore les livres d’histoire, de littérature anglo-saxonne et surtout de sciences. Il s’improvise aussi un petit laboratoire de chimie dans le sous-sol familiale.

En 1859, Thomas s’émancipe de ses parents et décide de vendre des journaux et autres produits dans le train qui se rend à Détroit. Il crée le « Weekly Herald » qu’il imprime sur une presse d’occasion installée dans le wagon à bagages avec son laboratoire. Il tire à 500 exemplaires. Un jour une explosion accidentelle détruit son wagon-laboratoire. Il est vivement réprimandé et corrigé, ce qui peut être à l’origine de sa surdité. En effet, un coup assené à l’oreille, à moins que se ne soit la scarlatine, rendra Edison sourd de l’oreille gauche et il ne lui laissera que 20% d’audition à la droite.
Thomas s’intéresse au télégraphe et apprend le code Morse. Il obtient au emploi d’opérateur à Memphis puis à Toronto pour la Western Union Company. Sa première invention sera un télégraphe qui permet d’envoyer deux dépêches en sens inverses sur un même câble sans employé.

Tout en travaillant, il perpétue ses recherches et invente, en 1868, une machine pour compter les votes automatiquement. Malheureusement, son invention est rejeté car trop rapide (oui, oui, trop rapide !) et il en déduira qu’il ne faut jamais inventer ce que les gens ne veulent pas acheter.
En 1869, il s’embarque pour New York ou il obtient le poste d’assistant ingénieur en chef à la bourse de Wall Street après avoir eu la chance de réparer un de leurs télégraphes alors qu’il errait dans le quartier.

Par la suite, il fonde sa première entreprise « Edison Universal Stock Printer », qu’il revend le 40 milles dollars. En 1871, il épouse Mary Stilwell dont il aura trois enfants. Lorsque celle-ci meurt en 1884, il se remariera avec Mina Miller dont il aura aussi trois enfants. Avec les précédents dollars accumulés, il crée son laboratoire de recherches de Menlo Park à Newark dans le New Jersey. En 1874, il se fait soufflé de peu le brevetage du téléphone par Alexandre Graham Bell (rings a bell ?).  En 1877, il brevette le phonographe et en 1879 l’ampoule électrique. Entre temps, en 1878, il fonde « Edison Electric Light Company » qui deviendra « Edison General Electric Company » en 1889 puis « General Electric » en 1892 (oui, oui, GE à ce jour premier conglomérat et deuxième capitalisation boursière mondial! Pas mal ?!). En 1882, il construit la première centrale électrique près de Wall Street. En 1884, il se sépare d’un de ses employés, un certain Nicolas Tesla (partisan du courant alternatif) avec qui il ne s’entend pas. Pourtant l’industrie adoptera ce type de courant.
En 1887, Edison agrandi son centre de recherches à pour West Orange (NJ) avec plus de 5000 employés. L’année suivant, il invente le Kinétographe, ancêtre du cinématographe. Il crée ensuite les premiers studios de cinéma. En 1902, à Londres, il dérobe  la bobine de Georges Mélies, « Le Voyage dans le lune » qui lui apportera un grand succès aux USA. Il inventera par la suite une caméra, qu’il synchronisera avec un phonographe pour crée le premier film court parlant. En 1915, il découvre aussi la première pile alcaline nickel-fer.

Il meurt en 1931, à West orange, après avoir déposé 1093 brevets, parfois sans hésiter à s’accaparer les inventions d’autrui. Son réel succès est d’avoir su maximiser les profits de ses systèmes brevetés en les produisant à grande échelle comme le prouve cette citation « Je vais rendre l’électricité si bon marché que seuls les riches pourront se payer le luxe d’utiliser des bougies ». Il n’en reste pas moins un des plus riches pionniers de l’audio et de la vidéo qui aura su capter tous les avantages du capitalisme.

J.S. – CC7 "Le Capitalisme" – Décembre 2007

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