mercredi 30 mars 2011

Héloise B.

Rédactrice

Née le 27 mai 1983 à Paris

Jeune fille au tempérament de feu, Héloise a évolué dans deux facultés parisiennes très reconnues : Paris II - Assas avant d'être promue à Paris I - La Sorbonne pour maîtriser cette science que l'on appelle : l'économie.

Cependant l'austérité de cette discipline a aiguillé Héloise vers un domaine plus en adéquation avec son caractère dynamique : la publicité, cette dernière lui procurant plus de concordances avec ses hobbys que sont l'art et les relations humaines.



 
Bibliographie

- Artistiquons - Le caprice, CC 11 "Les caprices" - Avril 2008
- Artistiquons - Keith Haring, CC 10 "La guerre" - Mars 2008

Amy D.

Rédactrice

Née le 28 Septembre 1983 à Bristol, UK.

Ayant survolé avec aisance ses études primaires, durant lesquelles elle rencontre la plupart des collaborateurs de cette association, Amy se plonge alors dans le secondaire sur le même rythme.
Passant par l'IEP de Lyon, un interlude nippon d'un an et l'école d'études orientales SOAS (U.K), Amy, qui pensait s'orienter vers le far-est grâce à sa connaissance du japonais, opte alors pour le secteur du conseil où elle officie depuis quelques années en Europe.

Tiraillée entre sa culture française et britannique, elle a un pied dans chaque pays, tel un colosse au dessus de la Manche, et cultive ce qu'il y a de mieux dans chaque sphère que se soit en littérature, musique ou cuisine.


Bibliographie

- Lisons - 1984, CC 18 "La faillite" - Mars & Avril 2009
- Sex in the Cube - Le secret d’Elise, CC 16 "Le secret" - Novembre & Décembre 2008
- Sex in the Cube - Les amours de l’Europe, CC 15 "L'Europe" - Septembre & Octobre 2008
- Sex in the Cube - Les Olympiques du sexe?, CC 14 "L'olympisme" - Juillet & Août 2008
- Sex in the Cube - Jeunesse sempiternelle, CC 13 "La jeunesse" - Juin 2008
- Sex in the Cube - La récompense de l’ « amour », CC 12 "Les récompenses" - Mai 2008
- Sex in the Cube - Caprice in Capri?, CC 11 "Les caprices" - Avril 2008
- Sex in the Cube - Qui gagnera la guerre des sexes?, CC 10 "La guerre" - Mars 2008
- Sex in the Cube - L'amour avec un grand A, CC 9 "L'amour" - Février 2008
- Sex in the Cube - Amour & courtoisie, CC 8 "La courtoisie" - Janvier 2008
- Sex in the Cube - L'amour & l'argent, CC 7 "Le capitalisme" - Décembre 2007
- Lisons - Bel Canto, CC 7 "Le capitalisme" - Décembre 2007

mercredi 23 mars 2011

La génération de l’impasse

Comment repenser nos valeurs et notre société pour être plus heureux ?
La solution est simple mais idéaliste : il faut remettre au cœur de nos vies des dimensions essentielles de notre personnalité, comme se cultiver, tomber amoureux et faire l’amour, contribuer à sa communauté et développer une philosophie personnelle. Il faut retrouver un équilibre sain entre labeur, hédonisme et divertissement. En France, les « soixante-huitards » nous ont malheureusement laissé une dette colossale de 1500 B€, soit deux années de salaire par foyer, donc nous ne pouvons pas transformer nos fondamentaux. Nous devons payer pour les excès de nos vieux : travailler plus dur et pendant plus longtemps, augmenter les impôts, et limiter les prestations publiques. Sinon, nous ferons faillite, et les Chinois et Saoudiens pourront confisquer les propriétés de l’Etat, ce qui ne sera même pas suffisant pour les rembourser. Le rêve d’une France hédoniste et libre s’éloigne de plus en plus. Nous sommes la génération de l’impasse.

Devrions-nous révolutionner le système pour être plus heureux ? La réponse est simple mais idéaliste : Il faut remettre au cœur de nos vies des dimensions essentielles de notre personnalité. Il faut retrouver un équilibre sain entre labeur, hédonisme et divertissement. Essayer de changer le système est tout à fait énergivore et inutile tant que nous ne changeons pas nos valeurs profondes. Dans un pays démocratique comme la France,  le système est le reflet de notre nature, et il serait prétentieux de l’assimiler à une création collective. Donc si nous agissons sur les paradigmes fondamentaux et sortons du piège du consumérisme, c’est le système qui s’adaptera à notre nouvelle identité. Les « soixante-huitards » ont fait le pari que les français sont et resteront rationnels et avides par nature. Ils nous ont ainsi transmis cette responsabilité incontournable de rembourser leur dette telle une armée docile de fourmis zélées. Le rêve d’une France peuplée de cigales et de poètes s’éloigne de plus en plus. Nous sommes la génération de l’impasse.

Faut-il s’adapter à l’effondrement ou l’anticiper ? La certitude de l’effondrement est une bonne nouvelle, libératrice de toute angoisse. Accepter cet avenir malheureux, c’est déjà être heureux. Accepter de tout perdre, c’est sortir gagnant à tous les coups. Pourquoi lutter contre cet étau qui se resserre inlassablement ? Que les Chinois et les Suisses viennent se servir des derniers épis de blé que je tiens entre mes mains ! Je serai impassible. Je suis de la génération de l’impasse.

R.F. - Mars 2011

mardi 22 mars 2011

Lisons - La Vraie Vie des Jolies Filles

De Capucine Motte
Le premier roman d’une avocate qui exerce entre Paris & New York. Un premier, et espérons-le, le dernier.
Camille Corday, bordelaise, 24ans, finit l’Ecole du Louvre à Paris et cherche un bon parti pour l’entretenir et répondre à ses aspirations familiales et financières. Elle le suit aux Etats-Unis, et gâche pour lui un début de carrière. Manque de chance : après un mariage décevant et une vie plate, celle-ci s’aperçoit que l’homme sur lequel elle a pu mettre son grapin, n’est ni assez riche, ni assez puissant, pour lui convenir.
Un livre qui se veut actuel, mais qui ne dépeint le quotidien que de quelques rares jeunes filles. A l’heure où la femme française doit continuer à se battre pour mener de front ses différentes vies, certaines osent dresser le portrait d’arrivistes fringantes, guidées par leurs mères et leurs aspirations déçues.
Les médias ont accueillis ce livre avec empressement : rien ne vaut en effet, d’être une relation d’un éditeur, pour voir publiés ses fantasmes d’écrivain.
L’accueil des vrais lecteurs, en revanche, fut criant de vérité. On citera le commentaire d’une lectrice s’exprimant sur le site internet du Prix Orange du Livre : « On attendait une satire sociale, rien ne vient. « Une fable morale », prévient même l’éditeur - je n’ai trouvé ni morale, ni aspects renvoyant à la farce. Dans l’ensemble, ce roman est plat, l’ennui qui est le compagnon d’infortune de la jeune et belle Camille s’avère être également celui du lecteur qui attend que les choses démarrent. En vain. Pourtant, on croit plusieurs fois que cela va se produire, comme lorsque l’héroïne décide, à New York, de rencontrer les écrivains qu’elle aime (elle se contente d’y penser mais n’en fera rien). Comme la plupart des jolies filles qui peuplent le monde de Camille (de Capucine ?), ce roman est plaisant au premier abord, et finalement sans intérêt. »
Et on vous invitera à lire la critique de ce livre par Lise-Marie Jaillant, auteur du blog « Wrath - Survivre dans le milieu hostile de l'édition » : http://wrath.typepad.com/wrath/2010/04/capucine-motte-la-vraie-vie-des-jolies-filles-trop-dur-d%C3%AAtre-belle-riche-et-ambitieuse.html
En espérant vous éviter de perdre du temps en lisant ce fade roman !
H.W. – Février 2011