La première station de la ligne 6, après l’Etoile, tient son nom de Jean-Baptiste Kléber (1753-1800), homme fougueux aux favoris très prononcés. Né à Strasbourg, il s’engage dans l’armée bavaroise puis autrichienne avant de renoncer à une carrière militaire n’ayant pris part à aucun conflit, n’étant pas noble et jouissant d’un piètre caractère. Le destin le convoque néanmoins en 1792 dans l’armée du Rhin, quand la France déclare la guerre à l’Autriche. Il est ensuite envoyé écrasé le soulèvement de Vendée, notamment à Tiffauges et Fleurus.
Tombé en disgrâce sous le Directoire, c’est Napoléon, revenu triomphant d’Italie et envoyé à l’écart en Egypte, qui lui proposera d’être de la partie.
En 1799, quand Napoléon revient en France, il laisse le commandement suprême de l’armée à Kléber. Après avoir été trahi par ces fourbes d’anglais, il dira « on ne répond à une telle insolence que par des victoires ». Victoire il y eut, certes, en mars 1800, mais en juin, un jeune syrien l’abat. Ce dernier périra, tradition militaire oblige, empaler de bout en bout, verticalement j’entends, les poings brulés.
En 1799, quand Napoléon revient en France, il laisse le commandement suprême de l’armée à Kléber. Après avoir été trahi par ces fourbes d’anglais, il dira « on ne répond à une telle insolence que par des victoires ». Victoire il y eut, certes, en mars 1800, mais en juin, un jeune syrien l’abat. Ce dernier périra, tradition militaire oblige, empaler de bout en bout, verticalement j’entends, les poings brulés.
J.S. – CC 3 « Les Vacances » – Août 2007
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