lundi 17 janvier 2011

Métrologie – Kléber

La première station de la ligne 6, après l’Etoile, tient son nom de Jean-Baptiste Kléber (1753-1800), homme fougueux aux favoris très prononcés. Né à Strasbourg, il s’engage dans l’armée bavaroise puis autrichienne avant de renoncer à une carrière militaire n’ayant pris part à aucun conflit, n’étant pas noble et jouissant d’un piètre caractère. Le destin le convoque néanmoins en 1792 dans l’armée du Rhin, quand la France déclare la guerre à l’Autriche. Il est ensuite envoyé écrasé le soulèvement de Vendée, notamment à Tiffauges et Fleurus.
Tombé en disgrâce sous le Directoire, c’est Napoléon, revenu triomphant d’Italie et envoyé à l’écart en Egypte, qui lui proposera d’être de la partie. 
En 1799, quand Napoléon revient en France, il laisse le commandement suprême de l’armée à Kléber. Après avoir été trahi par ces fourbes d’anglais, il dira « on ne répond à une telle insolence que par des victoires ». Victoire il y eut, certes, en mars 1800, mais en juin, un jeune syrien l’abat. Ce dernier périra, tradition militaire oblige, empaler de bout en bout, verticalement j’entends, les poings brulés.
J.S. – CC 3 « Les Vacances » – Août 2007

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