Le roi Victor Emmanuel II de Sardaigne, voulant unifier l’Italie demande l’appui de l’Empereur Napoléon III pour défaire les troupes autrichiennes, établies en Italie, en échange de la cession de la Savoie et de Nice à la France.
Déjà victorieuse à Magenta, l’armée franco-sarde poursuit les austro-hongrois en Lombardie. Le 24 juin 1859, les 190 000 soldats français et sardes, conduits par le Maréchal Patrice de Mac Mahon, rencontrent les 150 000 autrichiens du général Ferencz Gyulai.
Sous l’étouffante chaleur, la bataille est féroce et sanglante. Les légionnaires se positionnent, avec danger, pour permettre le déploiement de l’artillerie. Avec acharnement, certaines troupes doivent même se battre à la baïonnette.
Napoléon III à Solférino |
La bataille fait rage mais ce sont finalement les alliés franco-italiens qui l’emportent. Au total, on ne dénombrera pas moins de 7.000 morts, 23.000 blessés et 11.000 prisonniers ou disparus.
Passant par là, Henri Dunant fut profondément marqué par cette bataille et par le sort des soldats blessés, ce qui le mena à fonder, par la suite, la fameuse Croix Rouge.
J.S. – CC 16 « Le Secret » – Novembre & Décembre 2008
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