lundi 17 janvier 2011

Métrologie – Richard Lenoir

Septième station à partir de la Place d’Italie sur la ligne 5, la station Richard-Lenoir commémore la mémoire de deux hommes devenus qu’un : François Richard (1765-1839) et Joseph Lenoir-Dufresne (1768-1806).

De père fermier, François Richard se lança tôt dans le commerce et commença par trafiquer  du basin anglais (étoffe en coton très prisée). Il fut ruiné une première fois, passa par la case prison et se remit d’aplomb vers 1790.
Il rencontra alors Joseph Lenoir-Dufresne durant une enchère au drap anglais. Joseph qui avait fait l’armée, revint s’occuper de la draperie de son père à son décès.
Ils s’accordèrent donc à arrêter l’enchère et achetèrent en commun. A partir de là, s’engagea une solide relation d’affaires et d’amitié. Ils fondèrent les premières manufactures de coton de Paris et concurrencèrent ainsi les anglais.
Malheureusement, Joseph mourut jeune d’une fièvre mais eût le temps de demander à François que leurs noms ne soient jamais séparés.
François s’exécuta et pris le nom de Richard-Lenoir. Il poursuivit ses affaires et fit même pousser du coton au royaume de Naples.
La fortune changeant souvent du cap, Richard fut ruiné après que l’importation de coton fut taxée.
Il fut contraint de vendre alors tout ses biens et se retira avec une maigre pension.
Il donna quand même à la France une formidable industrie et passa pour avoir été l’homme le plus riche du XIXème siècle.
  
J.S. – CC 14 « L’Olympisme » – Juillet & Août 2008

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