Depuis quand existent les frites ?
1781 est une année historique, en effet si on ne sait pas exactement en quelle année la pomme de terre frite vit le jour, la première référence culinaire s'y rapportant eu lieu cette année-là ! Les circonstances de son apparition sont par contre connues.
A Namur (Belgique) une tradition réunissait la population près de la Meuse, dans laquelle on péchait des petits poissons, pour les faire ensuite frire dans l'huile bouillante. Une année la Meuse gela, empêchant de préparer la friture. Quelqu'un eu l'idée alors de découper des petits bout de pommes de terre dans la longueur, évoquant de loin la forme d'un petit poisson, la frite était née !
Auparavant la pomme de terre venue d'outre atlantique (avec pas mal d'autres fruits et légumes) avait conquis l'Allemagne, la hollande, et tout le nord de l'Europe, mais pas la France.
Auparavant la pomme de terre venue d'outre atlantique (avec pas mal d'autres fruits et légumes) avait conquis l'Allemagne, la hollande, et tout le nord de l'Europe, mais pas la France.
La friteuse électrique apparut en 1955. Les Européens découvrirent les chips en 1920, grâce à l'anglais Franck Smith.
La moutarde est-elle née à Dijon ?
Il y a 3000 ans les Chinois cultivaient déjà plusieurs espèces de cette plante crucifère à fleurs jaunes, très courante en Asie et en Europe. Ils ont été les premiers à en broyer les graines et à les mélanger à un suc acide extrait du raisin, le verjus, pour fabriquer un condiment : la moutarde.
C'est au 14e siècle, lors des fastueuses fêtes du Rouvre offertes par les ducs de Bourgogne que la ville de Dijon fut associée à ce condiment synonyme alors de richesse et de raffinement, la réputation de la moutarde de Dijon date de cette époque et sa fabrication en est strictement réglementée depuis 1390 !
C'est au 14e siècle, lors des fastueuses fêtes du Rouvre offertes par les ducs de Bourgogne que la ville de Dijon fut associée à ce condiment synonyme alors de richesse et de raffinement, la réputation de la moutarde de Dijon date de cette époque et sa fabrication en est strictement réglementée depuis 1390 !
Le kugelhopf
Selon la légende, un pâtissier de Ribeauvillé, du nom de Kugel, hébergea les rois mages, faisant étape en Alsace sur la route de Bethléem... Pour le remercier, ils lui confièrent la recette d'un gâteau, qu'il baptisa Kugelhopf.
La dragée de Verdun
En laissant tomber une amande dans une jarre de miel en 177 avant Jésus-Christ, le confiseur romain Julius Dragatus ignorait qu'il venait de créer une confiserie qui existe encore de nos jours, la Dragée.
Amande enrobée de sucre, elle apparaît en France à partir des croisades. On fabrique à Verdun des dragées lisses et satinées depuis 1750. Un grand soin est apporté au choix des amandes, qui sont des amandes Avola de Sicile. L'opération d'enrobage dure une journée durant laquelle l'amande peut recevoir plus de 60 couches de sirop.
Le pain d'épices de Dijon
Le Mi-kong ou Pain de Miel apparaît en Chine au Xe siècle. Au XIIIe siècle, il fait partie de la ration des cavaliers de Gengis Khan qui le transmettent aux Arabes. Le Pain d'Epices est ensuite rapporté en Europe par les Croisés.
Dans la région dijonnaise, le boichet, préparé avec de la farine, du miel et des oeufs serait l'ancêtre du Pain d'Epices.
H.W. – CC15 « L’Europe» - Septembre & Octobre 2008
"Culture Confiture", de Léon Mercadet
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