En 1838, Honoré de Balzac loue une calèche à un certain Adrien Panhard, fils d'un carrossier breton. Bourré de dettes, Balzac s'en colle une de plus en ne payant pas cette facture. Cinquante plus tard, le fils d'Adrien Panhard, René, est toujours dans les calèches, qu'il rêve de booster en remplaçant les chevaux par un moteur à essence. Têtu (en breton, "Panhard" signifie "tête dure"), il y parvient en 1889 avec l'aide de son associé Emile Levassor: c'est la première automobile de l'histoire. EN 1891, il vend la première voiture de série, à un prêtre, l'abbé Gavois. Dans les années 1950, le petit neveu de René Panhard, Jean, inventera ces sublimes bagnoles, au design d'une élégance unique et déjà écolo: l'un des modèles tournai à moins de 4 litres aux 100. La facture impayée de Balzac existe toujours et est conservée dans les archives Panhard.
H.W. – CC18 « La Faillite » - Mars & Avril 2009
Source: "Culture Confiture", de Léon Mercadet
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