lundi 17 janvier 2011

Métrologie – Max Dormoy

Deuxième station sur la ligne 12 en partant de Porte de la chapelle, la station Max Dormoy commémore la mémoire de ce parlementaire français assassiné en 1941.
Max est né à Montluçon en août 1888. Il effectue son service militaire en Algérie et fonde son propre groupe de jeunesse socialiste. Après avoir combattu en 1914, il s’engage en politique vers 1919 et devient conseiller d’arrondissement. Il choisit d’apporter son soutien à Léon Blum.
En 1925, il est élu  conseiller municipale de sa ville puis, en 1931, devient président du conseil général de l’Allier. La mort du député de l’Allier lui permet de récupérer son siège, poste auquel il sera réélu en 1936. Cette même année il est nommé sous-secrétaire d’Etat à la présidence du conseil et après le suicide du ministre de l’intérieur en poste, hérite de ce prestigieux emploi. Il prendra notamment des mesures très strictes vis-à-vis des réfugiés politiques clandestins et s’attaquera au démantèlement final (1937) de l’organisation terroriste d’extrême droite : La Cagoule.
La guerre approchant, il se pose en opposant farouche au régime fasciste. Il est élu sénateur en 1938 et en 1940 refuse de voter pour que le Maréchal Pétain obtienne les pleins pouvoirs. En septembre 1940, son mandat de maire est suspendu puis il est emprisonné et finalement tenu en résidence surveillée à Montélimar. C’est là qu’il sera assassiné en 1941 par d’anciens cagoulards qui placèrent une bombe à retardement sous son lit.
A la fin de la guerre, il aura des funérailles nationales et héritera de plusieurs récompenses.

J.S. – CC 13 « La Jeunesse » – Juin 2008

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