mardi 1 février 2011

Ironisons !

 ou encore


Le point d’ironie, sorte d’ancêtre de l’émoticône, servant comme signe de ponctuation, a été crée ou popularisé par Alcanter de Brahm (alias Marcel Bernhardt) vers la fin du 19ème siècle,  pour marquer l’ironie d’une phrase ou d’un passage écrit.
En général, un écrivain joue sur l’ambiguïté des mots d’un texte pour véhiculer l’ironie. Normalement,  le contexte fait que le lecteur est apte à comprendre l’ironie communiquée par l’auteur. Mais pour les gens tristes manquant d’une certaine sensibilité humoristique, il se peut que se symbole soit comme un x sur une carte pour indiquer le moment où le lecteur doit esquisser un sourire. En théorie, bien sur !

Dans la lignée d’Alcanter de Brahm,
Vladimir Poutine, un des plus grands
amateurs d’ironie.
Exemple tout à fait fictif

Après m’être réveillé à 6 heures du matin, j’ouvris ma porte et aperçu mon charmant et bruyant voisin de palier à qui, me paraissant plus aimable qu’à l’accoutumée, je lançai hilare: « Bonjour cher voisin ! » avant de partir gaiement dans le grisâtre et odorant métropolitain

Comme, en général, les gens arrivent quand même à repérer un signe hostile d’humour, il se peut que le point d’ironie soit malgré tout assez inutile. Il est, par ailleurs, assez inusité.  Mais bon, il est quand même très joli...

J.S. – CC5 « L’Humour» – Octobre 2007


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