La première raison réside dans la guerre entre le Mexique et les Etats-Unis de 1846-48, dite de Fort Alamo.Le hit de l’époque,chez les troupiers américains, était une chanson, inspirée d’un poème de Robert Burns, dont le refrain était le suivant : « Green grow the rushes » id est « Vert poussent les joncs ».
Excédés par ce refrain comme nous pouvons l’être par le dernier tube de Jennifer Lopez,lesMexicains crurent malin de chambrer les yankees en les traitant de « Green grow », qui se transforme en gringo.
Une jeune américaine affamée durant le siège de Fort Alamo |
Le problème de cette légende, répandue aux Etats-Unis, est que le terme gringo apparaît dans le Diccionario Castellano de 1787, soixante ans avant Alamo. Dans ce dictionnaire, gringo désigne un individu s’exprimant en mauvais espagnol, à la limite de l’incompréhensible. Le mot semble être un dérivé de griego, qui signifie grec. La même expression est d’ailleurs utilisées en français pour désigner un énoncé incompréhensible : « pour mois, c’est du grec », comme on dirait maintenant « c’est du chinois ».
Selon toute vraisemblance, c’est parce que les Américains parlaient mal espagnol que les Mexicains les traitaient de gringos,et non parce qu’ils chantaient « Green grow the rushes »…
H.W. – CC5 « L’Humour» – Octobre 2007
Source : « Culture Confiture », de Léon Mercadet
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