Juin 2008
« On est pas sérieux quand on a dix-sept ans » disait le pâtre de la jeunesse rêveuse Arthur Rimbaud, lorsqu’il se rendait à cet âge magique dans les recoins obscurs de Paris et de Paul Verlaine. Cette fougue et cette force inhérentes à ceux à qui demain appartient, les jeunes, sont sans nul doute le point d’ancrage des passions et des rêves poursuivis durant le reste de la vie par les hommes. Rien en effet ne peut atteindre l’invincible puissance morale et physique de la jeunesse qui rêve de tout et n’est pas encore encombrée par les basses considérations de notre société.
A mesure qu’elle se couvre d’expériences, cet incassable élan s’amenuise et se résigne devant la lente inertie de la réalité humaine et sociale. Alors, tant que vous avez la vigueur de votre âge, faîtes rentrer le monde dans vos rêves. Vous aurez tout le reste de la vie pour faire le contraire.
Edito par D.A.
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